jeudi 14 août 2008
Chutes et escarpements
Encore à Québec, nous avons eu le plaisir de faire un saut (au sens figuré) aux Chutes-de-la-Chaudières, lieu d'une grande beauté s'il en est un. Encore heureux que la carcasse retrouvée n'ait pas été celle d'un des mes fils chéris, car confiante en la vie (ou lasse de m'inquiéter?) comme j'ai l'habitude de l'être, les voyant partir à nos devants, j'ai rassuré Yves et Yolaine en spécifiant qu'Augustin est juste assez couillon, malgré les apparences, pour ne pas sortir du sentier. Erreur (ai-je le droit à UNE erreur dans ma vie?). Il se sentait juste assez aventureux pour prendre l'escalier semé en plein sentier, ce qui le mena, avec son compagnon d'armes au bord de l'eau parmi les rochers instables et les cadavres de canard. C'est d'en haut, dans le sentier balisé qui menait à la passerelle (objet de l'expédition) que nous pûmes apercevoir des taches de couleurs se promenant périlleusement dans l'escarpement dangereux et menaçant de la fin de chute (on appelle ça comment? une rivière? une flaque? un océan? une baignoire?). Bref, après s'être rapidement remémoré la couleur de leurs vêtements du jour (confirmation!), l'oncle Yves, paternel comme pas un, s'est lancé à leur poursuite pour les ramener sains et saufs, question d'aller enfin mettre notre vie en danger, tous ensemble, sur le pont suspendu. Après quoi, en grande gang, nous sommes redescendus explorer de plus près le ravin et les chutes, tout en lançant des galets dans le courant.
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