vendredi 28 août 2009

ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!

C'est de l'impétigo.
À voir la photo de l'article en lien, je l'aurais su avant et j'aurais pu rediriger le traitement qui depuis 10 jours est absolument inutile. Je m'inquiétais de l'ampleur que ça prenait sur Maximilien, alors que les autres semblaient s'améliorer (quoique...). Quand on le sait, tout concorde: il peut y avoir une seule lésion, ou très peu, et tout à coup, ça "flambe", exactement comme c'est arrivé sur le pauvre Maxi. Le médecin se désolait et m'a clairement dit n'avoir que très rarement vu un cas où ça s'est autant répandu. La chance dans tout ça, c'est que pour les autres, les lésions sont très limitées et seront vite chose du passé avec la bonne crème. Maxi, pour sa part, doit être lavé à l'hibitane, crémé et antibioqué trois fois par jour en raison des risques de développer une infection génénale et systémique (because la grande surface atteinte). Bien sûr, la photo d'il y a quelques jours pour les fesses et les jambes n'est plus d'actualité. Je vous en épargne des nouvelles.
Comme le recommande si bien Lisa Mandel sur la quatrième de couverture de "libre comme un poney sauvage", ne tapez pas "impétigo" dans google images.

jeudi 27 août 2009

Les vacances plus longues


En ce jour de la rentrée, il y a un petit écolier de la CSDM qui est plus content que les autres...
Ses vacances seront allongées, au moins pour aujourd'hui et demain. On a obtenu un rendez-vous chez le médecin demain matin, motivé grâce à la gêne que j'ai ressentie de l'avoir emmené à sa rentrée ce matin! Le regard des autres aide parfois à se faire un meilleure idée de la situation!
Son prof (la même gentille demoiselle que l'an passé) était bien contente de le voir tant qu'il se cachait dans mon dos, mais en le voyant, elle a dit (j'avais exposé la situation brièvement) "Ah ben c'est pas si grave si Maxi vient pas aujourd'hui, ni demain, le temps que ça aille mieux! Il connait la classe (1ère-2ème) et son fonctionnement, donc ça devrait aller. Bye. " (je rigole, elle n' pas été si sèche mais j'ai très bien ressenti ses émotions!!!)
Fait que. On va voir si le médecin (son non-pédiatre) va le faire passer dans une machine avec un laser qui brûle tout sur son passage, ou si il va prescrire un bain d'acide...
Personnellement, j'ai hâte de retrouver sa peau lisse, molle et si douce!

mercredi 26 août 2009

Le capuccino glacé

En voiture vers Kingston, c'est LE moment de notre vie pour acheter un cappucino glacé. C'est le spécial des 200 km et plus. En plus ils annoncent un Tim Hortons à tous les trois secondes, ce qui lave un peu le cerveau.

Joséphine:
"j'veux goûter au cappucino glacé, j'veux goûter au cappucino glacé, du cappucino glacé, j'veux goûter au cappucino glacé!!!!"

"... slurp slurp...ouache!!! Dégueulasse! ça goûte ben trop le café!"

mardi 25 août 2009

En souvenir de St-Donat




Loin de moi l'idée d'être obscène, mais j'avais envie de vous partager nos souvenirs si durables d'un séjour où le plaisir était à l'honneur, avant que ne soient à l'honneur, au retour, les lavages à l'eau chaude une ou plusieurs fois par jour, les parents freaks devant un enfant qui se touche le visage (horreur si ça s'étale jusque là!) et les remèdes antifongiques...
La bonne nouvelle, c'est que mis à part Maximilien, les hôtes semblent s'en remettre assez bien. Après plusieurs minutes intenses de lecture mycologique, j'ai trouvé des combinaisons qui donnent vraisemblablement d'assez bons résultats, comme tremper dans un bain de bicarbonate de sodium avant d'appliquer la crème antifongique (il semble que le BS soit un stabilisateur de mycose et que cela catalyse l'antifongique appliqué après), et l'application, entre ça, directement sur les plaies, d'huile de melaleuca, antifongique aussi. Après avoir eu peur qu'ils soient atteints de la teigne (qui fait aussi des ronds et qui fait peur juste avec son nom), j'ai finalement appris que les infections fongiques sont souvent (ou toujours?) développées en rond, à partir d'un point central, qui grossit, aussi rond qu'une pièce de monnaie. Ce n'est pas le médecin de la clinique sans rendez-vous qui m'a appris tout ça, loin de là! Nous avons eu droit a d'assez vagues encouragements, de "c'est pas grave" ou même "c'est pas contagieux" alors que les quatre autres en avaient le lendemain!!! Je me suis ennuyée des mes médecins réguliers! En guérissant, ça fait des beaux ronds blancs, c'est dommage pour leur tan!!!
Soit. J'ai finalement espoir de sortir ma tribu de ce calvaire.
Mais qu'ils ne m'arrivent pas avec des poux pour célébrer la rentrée, sinon je commence à pleurer illico presto!

Mise-à-jour: J'ai finalement supprimé la photo de fesses, on est sur les tubes, finalement...j'imagine que vous avez eu le loisir d'apprécier la qualité de cette infection avant que je ne la supprime!!!

mardi 18 août 2009

La fin tragique et rocambolesque de Morue l'oisillon

Les faits, tels quels, avec reconstitution pour la scène finale à laquelle, à mon grand dam, je n'ai pas assisté.

Ce matin nous sommes allés au parc. Malheureusement pour lui, un oisillon tombé du nid a été recueilli par mes enfants au coeur si généreux. Philippe, Juliette et moi avons bien tenté de les décourager en invoquant toutes sortes d'épidémies aviaires et porcines, des scénarios de maman oiseau éplorée...
Plus découragée qu'autre chose, je l'avoue, j'ai lâché prise après plusieurs longues minutes de désobéissance crasse et exténuante (l'oisillon réapparaissait toujours après avoir été déposé au pied d'un arbre dans l'herbe fraîche).
J'ai dit "ok, dans le fond, vous avez bien raison de vouloir le sauver, je n'avais pas réfléchi avant de refuser".
Que le parent n'ayant jamais acheté la paix me lance la première pierre. Mon adversaire était de taille, de taille plus grande que ma fatigue du moment. Au yiable les microbes dégeux.
Cet espèce d'avorton bariolé portait déjà depuis près d'une heure le nom de Morue. Choix judicieux, je suis fière d'eux sur ce point-là.
Juste avant d'arriver à la maison, j'ai eu l'idée du siècle, qui consiste à suggérer aux enfants de mettre Mme Wathier (notre voisine de presque cent ans) responsable du sauvetage, elle qui connait très bien les oiseaux puisqu'elle les nourrit tous les jours avec beaucoup d'amour. Effectivement, elle était non seulement disponible, mais aussi renseignée sur les soins à apporter à une telle chose. En plus, elle était équipée (compte-goutte, seringue...)! À ce moment-là de l'aventure, je me suis félicitée d'avoir été patiente et d'avoir pris sur moi pour faire semblant que ça me faisait plaisir. Il est très mignon et attendrissant de voir des gamins s'occuper d'un animal, et d'en prévoir le rétablissement, puis la remise en liberté.
Cette belle bulle de bonheur ne laissait en rien présager le dénouement tragique (et rocambolesque, c'est dans le titre) survenu dans les minutes suivantes.

Parenthèse: la fille de notre autre voisine a un bel iguane qui fait presque trois pieds avec sa longue queue. D'un vert éclatant, avec ses écailles et sa posture sérieuse, il est magnifique. Mme Wathier n'est pas au courant de tels animaux domestiques dans la vie. Fin de la parenthèse.

Alors que tout se déroulait pour le mieux dans le meilleur des mondes, sont survenus des cris aigus et soutenus.
L'iguane, échappé, était poursuivi par un chat dans notre cour puis dans celle de Mme Wathier, pour enfin aller se réfugier DANS la maison de Mme Wathier.
Le chat, apeuré par je ne sais quel enfant, était reparti.
Cela arrivant simultanément avec ceci: Augustin tenait Morue dans ses mains. Augustin a saisi ce qui se passait et s'est dit : "je vais sauver Mme Wathier en attrapant l'iguane, moi j'en ai pas peur! Supermaaaaan!" Il s'est vitement débarassé de la bestiole en la mettant dans les mains de Maximilien. Encore presque parfaitement simultanément, l'iguane, venant à passer tout près des pieds de Maxi, lui fit peur, en quoi résultat la chute de l'oisillon par terre. Dans l'excitation, mais surtout dans la peur, semble-t-il, Antoinette lui a marché dessus. Oui, marché dessus avec son talon. Kaput, le cou cassé, la langue sortie.
Drame, pleurs, tragédie.
C'est ainsi que s'est conclu le sauvetage de Morue l'oisillon.
Greg et moi avions plutôt pensé qu'il ferait une crise cardiaque, à cause du nombre élevé d'infirmiers qui le soignait en se le passant. En tout cas, Augu doit 10 $ à Philippe qui avait parié sur la mort avant la fin de la journée.

Le mot de la fin de Maximilien:
"Ce que j'ai aimé le plus, aujourd'hui, c'est de trouver Morue. Ce que j'ai le moins aimé, aujourd'hui, c'est que Morue est mort écrasé.

lundi 17 août 2009

Entendu à Sorel

Alice, cousine germaine, 2 ans, n'a pas la langue dans sa poche, qu'on se le tienne pour dit.

Alors qu'elle demande de l'eau, sa maman lui dit "qu'est-ce qu'on dit?"
Elle répond "enyoueille, dépêche!".
Je l'ai aussi entendu dire à son père "grouille-toi papa" alors qu'il placotait avec sa grand-mère en deuil, mais le clou de la journée, selon moi, c'est quand sa mère lui a donné un indice pour le nom de Fabienne, en lui donnant le "Fa".
La meilleure chose qu'elle a trouvé avec cette première syllabe, c'est "face de pet".
J'ai bien hâte de la revoir cette petite. En vieillissant, ça ne devrait pas s'améliorer.

vendredi 7 août 2009

En revenant de St-Donat

Nous avions tout plein d'anecdotes de retour de camp avec les enfants, mais je n'ai pas été assez vite sur le crayon, et de mémoire il ne m'en reste que deux. Je les poste, pour nos annales, et j'ajouterai les autres si elles me reviennent.

Fabienne: "C'est full de chien, on n'a pas fait de tour de charrette, il manquait un fer au cheval... (longue pause) ... ben là, c'est comme ses souliers, FAC. Tss."

Maximilien:(sic absolu) "J'ai réfléchi. C'est décidé. Je ne dormirai plus jamais loin de maman."

jeudi 6 août 2009

Tranche de vie

Des enfants au camp, un bébé couché, du foie gras poêlé.

À la manière des débutants...

On passe une semaine avec 1 enfant seulement. Et quelle semaine! On peinture, on fait du ménage on court après elle dans tous les sens pendant nos promenades, et on se fait même sortir de la biblio pour cause de cris suraigus et course folle, le tout avant même d'avoir lu ou emprunté un livre. Désormais libre comme l'air (elle sort de son lit et sait se sortir de la poussette pendant que ça roule, tout en lançant une sandale au milieu de l'intersection), elle s'exprime et remplit l'espace-son ainsi que tous les espaces, finalement. Il est possible qu'elle s'ennuie des autres...non? D'ailleurs, elle appelle parfois Augu du haut des escaliers. Je pense qu'elle a bien hâte qu'on aille chercher les autres membres de sa tribu, contrairement à nous (l'ai-je vraiment écrit?)... On sait qu'ils sont bien, qu'ils sont contents (contact avec une taupe de la place)...rien pour nous presser de les récupérer! Retour à la normale demain soir.